4 bonnes questions pour comprendre les honoraires des consultants indépendants

Au moment de faire appel à un consultant indépendant, l’acheteur est parfois confronté à un véritable dilemme : et si ce tarif, trois ou quatre fois moins cher que celui pratiqué par les cabinets, reflétait une qualité médiocre ? voici 4 bonnes questions pour comprendre le rapport qualité-prix.

Que souhaitez vous acheter ?

Le flacon ou l’ivresse ? Dans certaines situations, le contenant est plus important que le contenu.

Bien souvent, l’entreprise cliente privilégiera alors la qualité de la « signature », par un cabinet ayant pignon sur rue. Quitte à payer bien plus cher que si elle avait eu recours à un consultant indépendant.

Ce surcoût apparaît alors comme le prix de l’image de marque, et tout ce qu’elle va charrier comme préjugés positifs, indépendamment de la qualité effective du travail réalisé.

Pourquoi ce consultant n’est-il plus en cabinet ?

On a longtemps cru que les consultants indépendants étaient « les mauvais », ceux qui n’avaient pas survécu à la sélection impitoyable des cabinets.

Or, 100% des freelances de haut niveau le sont par choix. Comme le démontrent les récents ouvrages « La révolte des premiers de la classe » ou « La comédie (in)humaine », ils sont de plus en plus nombreux à quitter des structures prestigieuses afin d’exercer leur métier autrement. Ne vous y trompez donc pas, le prix n’est pas un critère pertinent pour choisir votre consultant indépendant !

Avez vous besoin d’un intermédiaire ? 

Cela peut vous rassurer de passer contrat avec une structure plus connue, qui porte la responsabilité du recrutement, du contrôle qualité et des aspects administratifs et juridiques.

Jusqu’ici, les cabinets classiques jouaient ce rôle de mise à disposition, facturant ce service ainsi que l’image de marque associée – frais de structure, standing des locaux, développement international, etc.

Désormais, les plateformes de consultants assurent également la gestion des talents, généralement de manière plus souple parce qu’elles n’emploient pas les consultants en CDI et parce que leur modèle économique est dénué de coûts « statutaires ». Dans cette logique de désintermédiation, il ne s’agit pas de low cost mais de smart cost : vous ne payez que le juste prix.

Quel est votre modèle de partage de valeur ?

Au-delà d’une offre de services moins onéreuse pour les entreprises, la forte croissance du travail indépendant pose également la question d’un modèle radicalement différent de création et de partage de la valeur.

En effet, l’accès aux talents étant significativement facilité par Internet, le modèle de rétribution s’est rééquilibré en faveur de celui qui produit réellement la valeur ajoutée, c’est-à-dire le consultant. En réinventant la relation entre apporteur d’affaires et travailleur, nous entrons de plain-pied dans l’ère du #FairConsulting

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