L’EXPERIENCE CLIENT (CX) AU CŒUR DE LA PERFORMANCE

L’EXPERIENCE CLIENT (CX) AU CŒUR DE LA PERFORMANCE

L’avis est unanime, parmi les experts Stratégie et Marketing : la CX (Customer Experience) est « le » levier essentiel pour gagner en compétitivité. 

Cela s’explique, notamment, par la compénétration entre services et produits, la multiplication du nombre des canaux de communication, le changement d’attitude des consommateurs devenus plus exigeants, plus connectés, plus informés, plus… volatiles !

Sans compter la crise sanitaire que nous traversons aujourd’hui et qui accélère la transformation digitale et renforce ces tendances.

 

Mais repartons des fondamentaux. Qu’est-ce que l’expérience client ? 

Elle concerne l’ensemble des interactions entre un acheteur et l’entreprise, de la phase de recherche d’informations, en passant par la vente, jusqu’aux services d’après-vente et à la fidélisation.

 

La CX : un enjeu stratégique

La CX représente un enjeu stratégique, car elle impacte fortement l’intention ou la réitération de l’achat, et, par conséquent, le chiffre d’affaires et les coûts (stratégie marketing, service client, …) des entreprises. C’est désormais le principal terrain de compétition, sur lequel se joue la performance des entreprises.

 

En effet, selon un rapport réalisé l’année dernière par PwC, 32% des clients ayant eu une expérience décevante ne réitèreront pas leur achat auprès de cette marque. Ce pourcentage atteint quasiment 65 % après plusieurs expériences décevantes, ce qui n’est pas sans effet sur l’image de marque. 

 

A l’inverse, une culture d’entreprise mettant au cœur de la stratégie l’expérience client, peut générer une augmentation de 20 à 30% de la satisfaction client, de 10 à 20 % de la satisfaction des salariées et de gains – augmentation du CA, rédaction de certains couts – additionnels entre 20 et 50 % 1

 

Quels sont, alors, les ingrédients d’une expérience client réussie ? Rapidité, prix, approche client, sans oublier une synapse incontournable : la « human touch ». La technologie, quant à elle, permet de faciliter, personnaliser et fluidifier l’expérience client : un vrai vecteur de performance également.

 

« Personae » et parcours client : les outils clés d’analyse de la CX

La première étape dans la construction d’une expérience client « inoubliable » consiste à dresser le portrait des principales catégories de clients, les « personae », avec leurs besoins, leurs envies, leurs contraintes… On cartographie, ensuite, leur parcours d’achat – Customer Journey – et on analyse, à partir de données qualitatives et quantitatives, les interactions entre la « persona » et l’entreprise, à chaque étape du parcours d’achat afin de les rendre plus fluides et limiter les « frictions ». 

Le « parcours client » est, bien sûr, variable selon les clients, mais il passe, dans la plupart des cas, par les étapes clés suivantes : prise de conscience du besoin, recherche, achat, utilisation, évaluation, fidélisation et recommandation, aboutissement d’une expérience exceptionnelle. 

 

L’objectif est d’offrir une expérience excellente dans son ensemble. De plus, la conception des « personae » aidera à créer le contenu et la forme de communication les plus adaptés à chaque cible et chaque étape mais aussi à harmoniser et synchroniser les campagnes marketing en fonction des habitudes de la persona.  

 

La DATA, clé de voûte de l’analyse CX

La collecte et la bonne analyse de données pertinentes sont, ainsi, devenues un enjeu majeur pour toutes entreprises voulant construire, améliorer ou personnaliser l’expérience clients. 

 

Les analyses les plus approfondies des données à disposition naissent de l’exploitation efficace du croisement de toutes les données disponibles et de leur cohérence avec les KPI de performance pré-établis. Ensuite, il s’agit de leur donner du sens : l’élément fondamental pour la bonne interprétation des données, au-delà des outils, demeure, alors, dans la collaboration et l’itération entre les équipes terrain et les experts en data analytics.

 

La CX, un effet positif pour toute l’entreprise 

Lors du choix d’une stratégie orientée CX, le débat se focalise, malheureusement, trop souvent, sur la méthode et les outils, au détriment de la prise en compte de son impact sur la culture, l’organisation et le management d’entreprise.

 

Mettre l’expérience client au cœur de la culture de l’entreprise et de sa stratégie, c’est d’abord abattre les silos organisationnels et permettre aux équipes de partager informations et solutions, de créer des échanges permanents. C’est convaincre les salariés de l’importance de la relation client et de l’intégration, au quotidien, des outils permettant de suivre et améliorer ce parcours. 

Cela étant, il y a, derrière l’efficacité d’une stratégie orientée « CX », une condition sine qua non : la volonté des dirigeants de se remettre en question.

 

Les GAFA ont fait de l’expérience client une « obsession compulsive »2. Avec les résultats que nous connaissons. 

Ça doit être la nôtre aussi !

 

 

 

 1 Source : McKinsey, 2019, « What matters in customer-experience transformations »)

2 « Le choix n. 1 qui a déterminé notre succès est, et de loin, notre focalisation obsessionnelle et compulsive sur le client
», Jeff Bezos, Founder et CEO Amazon

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L’âge pivot ou l’autre diagonale du vide

L’âge pivot ou l’autre diagonale du vide

Les années s’égrènent et voient chacune l’arrivée de leurs mots, leurs expressions.

Il y a une année nous apprenions quelle était cette diagonale désormais connue de tous ; la diagonale du vide qui part des Ardennes sur une vaste bande large de 100 à 250 km, qui englobe dans son ventre le massif central pour finir en s’ébourrant sur les plages du sud-ouest. Cette diagonale ou l’emploi, puis les services de l’état se sont depuis 30 ans partiellement retirés.

Avec une fin d’année 2019 chaotique, ce n’est plus cette diagonale qui raisonne dans nos rues mais désormais c’est l’âge pivot qui cristallise de nouvelles tensions.

Cette cristallisation n’est pas sans intérêt à la lecture de notre expérience au sein d’OMS.

En effet chaque jour nous recrutons au sein de notre pool de consultants de nouveaux experts indépendants qui sauront demain accompagner l’un de nos 600 clients allant de la Start Up aux grands acteurs du CAC 40 (50% des sociétés composant le CAC 40 ont fait appel à OMS).

Pour assurer simultanément près de 150 projets nous sommes toujours friands de nouvelles compétences aux parcours cohérents et exemplaires, aussi pour nourrir notre base de consultants nous voyons chaque semaine près de 20 candidats pour en retenir moins de la moitié.

Notre cabinet propose de manière complémentaire des profils d’anciens des grands cabinets de conseil en stratégie, ancien de cabinets d’audit et de TS et managers de transitions mais aussi d’anciens cadre dirigeants au parcours intéressant.

Ainsi nous voyons des candidats aux expériences et profils variés allant de 27 ans à 64 ans.

Il est étonnant de constater chez nos candidats que l’âge pivot réel n’est pas de 64 ans…

 A 30 ans nos jeunes consultants très diplômés après une expérience dans un grand cabinet ont une confiance en eux qui n’a d’égale que la gourmandise de nos clients pour ces jeunes pousses. A 40 ans nous sommes à l’acmé et les consultants qui nous rejoignent accompagnent avec légitimité et expérience nos clients sur des projets de direction et de management. A partir de 50 ans nous avons schématiquement deux types de consultants qui se présentent à nous :

·       les premiers conservent l’énergie du projet, l’envie d’accompagner et de partager tels de jeunes sages leur longue expérience. Ces profils sont particulièrement appréciés dans des fonctions financières et plus généralement de Manager de Transition. Ils viennent nourrir nos clients de leur longue expérience rassurante,

·       Les seconds qui ne peuvent intégrer notre pool de consultants ont, malgré des parcours exemplaires parfois exceptionnels, perdu du fait souvent d’un rebond professionnel qui tarde cette gourmandise du projet et la confiance qui l’accompagne.

S’il est vrai que l’âge de cessation d’activité évolue depuis 14 ans dans le bon sens avec un taux d’emploi en net hausse (taux d’emploi des 50/64 ans 49,9% en 2007 et 59,1% en 2017), il est aussi exact qu’à 64 ans le taux d’emploi réel n’est plus que de 30%.

Chez OMS nous contribuons à notre mesure à repousser cette autre diagonale du vide, chaque génération est essentielle au bon fonctionnement de l’entreprise. Si nous avons de jeunes consultants de moins de 30 ans qui peuvent construire en quelques jours un plan stratégique pour un acteur de premier ordre, nous savons aussi placer une diplômée HEC de 55 ans en mission de Directrice Marketing par Intérim plébiscitée par sa hiérarchie.

Regis Durand Chauchat

Partner at One Man Support
 
 
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